Nous pouvons dire facilement qu’Yvan Leroyer (32 ans) est un vrai Noir et Blanc. S’il est originaire d’Angers, l’ouvreur a ensuite rallié Rennes, à l’époque pour rejoindre l’Académie du REC. Sa carrière l’a ensuite mené jusqu’en Angleterre et à Lyon notamment. Revenu au club la saison passée, champion de France de Fédérale 1, il a fait de l’entraînement son nouveau cheval de bataille entre exigence et précision. La saison passée, il entraînait en Juniors, il est désormais responsable du centre d’entraînement.
Le centre d’entraînement, vision et volontés
L’Académie c’est une structure qui est mise en place depuis longtemps et qu’on essaie de faire évoluer pour que les jeunes aux meilleurs profils rugbystiques et physiques puissent s’améliorer pour à terme intégrer l’équipe Reichel voire l’équipe fanion. Je la vois vraiment comme un accélérateur du développement tant sur le plan musculaire que rugbystique. Sur ce centre, on doit retrouver nos meilleurs joueurs, les leaders des collectifs. Je fixe comme objectif l’idée d’accueillir des joueurs de plus en plus forts et la nécessité de faire de plus en plus de choix en accentuant la difficulté d’entrée. L’ambition étant d’augmenter la qualité à l’entrée et à la sortie.
Les trois axes de l’Académie sont le rugby avec tout ce qu’il englobe -terrain, préparation physique, vidéo-, le développement humain et le suivi scolaire avec des points réguliers entre le joueur, le responsable du centre d’entraînement et l’établissement.
Les équipes Cadets et Juniors en pole pour les play-offs
Sur les résultats, c’est une satisfaction d’avoir ces équipes qui jouent les premiers rôles. Surtout que cela fait longtemps que ce n’est pas arrivé simultanément. Je suis aussi satisfait car les leaders de ces collectifs sont quasiment tous des profils du centre d’entraînement, ils progressent et font progresser leurs équipes. Nous l’entendons dans les échanges avec les staffs et cela prouve que ce qui est mis en place est cohérent et de qualité. Le travail paie.
Sa casquette d’entraîneur
J’ai commencé à entraîner à 20 ans. Je jouais au LOU et un club d’à côté cherchait. J’y suis allé et ça m’a directement plu. J’ai fait différentes équipes depuis et quand je suis arrivé au REC, le projet était aussi d’entraîner. Cette casquette me convient, la relation avec les joueurs, le fait de voir leur progression et celle du collectif, l’idée de faire intégrer un plan de jeu. Le collectif doit jouer à l’image de ce que tu présentes en séances. J’apprécie l’aspect stratégique, j’aime le jeu.
J’accorde une vraie importance à la compétition, c’est le révélateur de ce que tu mets en place. Je répète qu’il faut avoir la mentalité du gagnant et ce doit être une constante au REC. Gagner dix matchs d’affilée en étant ‘’zéro’’ sur le rugby ce n’est pas ce que je veux. Je veux que ce soit fait avec production et style.