Formé à Castanet, Luc a vite intégré le Pôle Espoir de Jolimont en même temps que les équipes Cadets et Juniors du Stade Toulousain. Il rejoint ensuite la région parisienne et le Racing 92 pour entamer des études de podologie.
Après une saison en Reichel, dont il est le capitaine, Luc intègre le centre de formation, le groupe Espoirs et enfin, l’équipe professionnelle. Racingman pendant cinq ans.
Luc Barba a été sacré Champion de France à trois reprises, deux titres avec les Espoirs et le Bouclier de Brennus la saison dernière à Barcelone avec les « Grands » du Racing 92.
Désormais podologue diplômé, il évolue depuis septembre à Oyonnax et compte déjà trois titularisations en quatre rencontres de PRO D2.
Comment as-tu connu le REC Rugby ?
Luc Barba : Grâce à ma rencontre avec Arnaud Rey, avec qui j’ai joué au Racing 92, puis avec son père, Paul Rey. Je savais qu’il y avait pas mal de clubs de rugby en Bretagne même si cela fait partie des régions rugbystiques méconnues sur le plan national. J’espère d’ailleurs que la montée de Vannes en PRO D2 va permettre que le rugby continue de s’y développer.
Que penses-tu justement de l’arrivée d’un club breton en PRO D2 ?
LB : Je pense que c’est une bonne chose de voir de nouveaux clubs. On a l’habitude de jouer beaucoup d’équipes du Sud-Ouest mais c’est mieux pour le rugby français d’avoir des clubs un peu partout. D’ailleurs, Vannes comme Angoulême sont des promus à prendre très au sérieux quand on voit leurs débuts de saison.
Qu'est ce qui t'as décidé à parrainer les jeunes rugbymen rennais ?
LB : Cela m’a semblé être une très bonne idée parce que plus jeune, j’ai toujours adoré avoir ce contact avec le milieu professionnel. Je faisais partie de ces jeunes qui badaient les « Pros » donc c’est un juste retour des choses de désormais faire pareil avec des jeunes joueurs. J’espère pouvoir leur apporter ainsi qu’au club. Si je peux aider, cela me fera énormément plaisir.
Quels conseils donnerais-tu à un jeune joueur de 16 à 18 ans par rapport au rugby et aux études ?
LB : Le premier conseil, c’est de continuer le plus longtemps possible à faire les deux. Être professionnel en rugby c’est à la fois très éphémère et c’est aussi très difficile d’y arriver. Donc, il ne faut surtout pas négliger l’aspect scolaire. Après, le deuxième conseil que je donnerais c’est d’être le plus sérieux possible aux entraînements. Le talent c’est une chose, mais s’il n’y a pas de travail derrière, on n’arrive à rien. Il faut donc bosser sans relâche car les personnes qui bossent sont récompensées un jour ou l’autre.
Est ce que tu penses qu'une ville comme Rennes a sa place dans le monde professionnel du rugby ?
LB : Oui, je pense que Rennes a tout le potentiel pour y arriver un jour. C’est une grosse agglomération, une ville très étudiante, j’y avais d’ailleurs trouvé une école de podologie. Il y a aussi un très beau stade, le Roazhon Park, où j’ai eu la chance de jouer la demi-finale avec le Racing 92 la saison dernière. Sur le plan économique, cela pourrait fonctionner. Maintenant, j’espère que les résultats du REC Rugby permettront de grimper les échelons au fur et à mesure. En tout cas, si c’est le souhait du club et que la ville pousse derrière, je pense vraiment que cela pourrait le faire.
L'équipe
LOWE KANGA– CATTOZZO – BOUCHERIE – FORTINEAU – GUEROULT – HOARAU – BERAUD – CAILLET (cap.) - ESCOFFIER – COOPER – FASQUEL – MAGNAN – PIRAUD – LE BERRE - FORGUE
*BEAUJEAN– BLANDEL – FORGET – NEVEU – LEZIAT – LABOUDIGUE - FRANCOIS
