

-par Jean
Rafales. La tempête prévue a bien eu lieu et Rennais et Niortais ont dû s’adapter sous une forte pluie et des rafales de vent constantes. Formations connues pour leur jeu aéré, le REC et le NRC ont tenté d’imposer du rythme, tout en étant fréquemment freinés par un coup de vent ou des transmissions difficiles à assurer. Guénin et Niort ouvrent le score sur pénalité. L’ancien de l’USAL lance ses troupes dans la partie et récompense ses coéquipiers qui réussissent à s’adapter en tentant d’imposer un jeu plus restrictif, fait de passes courtes et de courses autour des rucks. Les Rennais toutefois, bien en place autour de Dubois et Alexis François, centre-terrain, résistent et à la pause les Bretons sont menés par 6-0.
Défense de fer. Les Niortais débarquaient avec le statut de meilleure défense et ce sont eux pourtant qui ont confisqué le ballon pendant une heure, obligeant les Bretons à ne rien lâcher, à monter fort collectivement, à mettre la pression. Dès la reprise du jeu, les Niortais tentent d’enfoncer le clou mais se heurtent à un rideau dense, qui n’a pas flanché dans le sillage de Bertrand et Le Jallé. Symbole du combat imposé par les Rennais, cette séquence offensive niortaise, contrée à cinq mètres de la ligne et dix minutes du terme, laquelle permet aux coéquipiers de Béraud, de récupérer un ballon capital. En défense, les Rennais ont réalisé une prestation XXL.
Brignonen en coin. Un ballon capital donc car menés par 6-3 à la 70e minute, les Rennais obtiennent la possession et investissent le camp adverse. À la 73e minute, sur une nouvelle mêlée stable, les Récistes écartent le ballon. Le Berre décale Brignonen, passé en position d’ailier depuis l’entrée en jeu de Piaud ; le Rennais crochète un défenseur avant de plonger en coin pour l’essai de la victoire. Vletter transforme et ajoute ensuite une pénalité au compteur de son équipe. Fin de match haletante et succès 13-6.
Masterclass en mêlée. Face aux Niortais, les avants rennais ont réalisé une prestation très solide en mêlée, obtenant de nombreuses pénalités. Sur plusieurs temps faibles où les visiteurs occupaient le camp réciste, les Bretons ont su prendre l’ascendant dans ce secteur pour permettre à Vletter de dégager son équipe et d’écarter la pression. Costaud.
Yann Moison : La défense a fait la différence car on est privés de ballons et ça a tenu. Il a fallu serrer les rangs et les garçons n’ont rien lâché, sont restés solidaires. L’état d’esprit est également à féliciter après ce succès important. On va désormais basculer sur Dax pour y aller sans complexes.