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Fédérale 1, avant-match - J7

Focus sur Anthony Quemerais avant la réception de Trélissac

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Arrivé du SC Le Rheu à l'intersaison, le pilier gauche Anthony Quemerais s'est rapidement fait une place dans le paysage noir et blanc. Portrait d'un joueur de devoir avant la confrontation avec le SA Trélissac.
REC-Langon
Gaëtan Béraud, Anthony Quemerais, David Mettier, Alexandre Gueroult et Rome Taelega contre Langon (J5) ©Jacques Moureau
REC-UCS
Antony Quemerais (de dos) et Rome Taelega face à l'UCS (J3) ©Dominique Deblaise
RCS-REC
Gros duel prévu entre la mêlée du REC et celle de Trélissac pour la septième journée du championnat ©Jacques Moureau

En remplaçant Bastien Le Picaut dans le deuxième acte du match face à Dax, début septembre, Anthony Quemerais, 32 ans, a été plongé dans le grand bain de la Fédérale 1 pour son premier match officiel sous les couleurs du REC. Pilier efficace et travailleur, le Malouin de naissance s'est imposé dans le groupe à coup de performances sérieuses. Comme les droitiers Tristan Andouard et Jérémy Boyadjis, le talonneur Alexandre Fau et le deuxième-ligne Jorge Gonzalez, il fait partie des cinq joueurs du club à avoir figuré sur toutes les feuilles de match depuis l'ouverture du championnat. Avant la réception de Trélissac, deuxième de la poule, retour sur la trajectoire d'un joueur qui a débuté le rugby à 20 ans sur les conseils de Yann Moison, passé du Challenge Armorique à la Fédérale 1 en une décennie.

Un parcours atypique

J'étais un footeux à la base et ce, plutôt par défaut. Mes potes étaient au foot et j'habitais à côté du stade. Arrivé à la fac, j'ai eu la chance de rencontrer Yann Moison (sourire). Je me suis inscrit en spé' rugby tout en jouant encore au foot en club. J'ai donc commencé le rugby en universitaire, on faisait surtout du 7 mais ça allait j'étais moins gros (rires). On avait notamment jouer un tournoi en Bulgarie. Au bout de deux ans, j'ai pris une licence à Saint-Malo à 21 ans. Le club jouait encore en série et j'ai fait mon premier match officiel de rugby à XV en Challenge Armorique avec la réserve de Saint-Malo. J'ai ensuite joué en série puis j'ai rejoint Le Rheu, quand Yann Moison a repris le club. C'est ainsi que je suis arrivé là-bas après une année de rugby à quinze avec plusieurs joueurs de la fac à l'époque. Au début j'évoluais à l'arrière puis j'ai fini par me rapprocher des avants (sourire). J'ai joué neuf ans au Rheu, entrecoupé d'une année à Saint-Malo, et je reste sur deux saisons en Fédérale 2, avant d'arriver ici en Fédérale 1. C'est vrai que mon parcours est plutôt contraire à celui de beaucoup de joueurs. Nombreux sont en haut au début et redescendent en fin de carrière. De mon côté, je vais finir ma carrière en ayant quasiment connu toutes les divisions de la Fédération en partant du bas. 

Joueur de devoir

Je me définirais comme un joueur qui fait le boulot, ni plus ni moins. Je ne traverse pas les terrains. Je m'attarde à faire mon travail, à remplir mon rôle. J'apprends chaque jour et je suis venu là pour ça, pour me mettre en difficulté et progresser. Je connaissais bien le staff et plusieurs joueurs avant de signer, j'avais déjà été sollicité il y a un an et avec la montée, ça a été tentant de venir me mettre en difficulté. C'est un challenge de jouer en Fédérale 1.

Se faire place dans l'histoire du club

J'ai eu la chance de jouer pour le moment donc je suis forcément satisfait. En aucun cas, je ne regrette mon choix. Quand j'ai commencé le rugby, je n'aurais jamais pensé jouer au plus haut niveau de la FFR (NDLR : la LNR gère le Top 14 et la PRO D2 tandis que la FFR prend le relais à partir de la Fédérale 1). C'est un club qui a de l'avenir et je sais qu'on aura fait partie de cette année. Et si on a la chance de se maintenir, on aura amené notre pierre à l'édifice. Ça, c'est vraiment satisfaisant.  

Début de championnat positif

On ne va surtout pas cracher dans la soupe. On est promu, forcément certaines équipes nous promettaient la guerre et on s'en sort plutôt bien pour l'instant. Sur les défaites, on a rien lâché et on est allé prendre des points. Cet esprit là peut nous assurer le maintien : donner le maximum et ne jamais lâcher

Un match particulier à Suresnes

Le match contre Suresnes a été vraiment particulier. Collectivement d'abord car c'est la première victoire du club en Fédérale 1, en plus à l'extérieur. Ensuite, j'ai commencé le match comme titulaire. Je joue le premier acte et je tourne avec Bastien (Le Picaut) à la pause. Sincèrement, je m'étais assis en pensant me déchausser en enlever mon strap de cheville mais il s'avère que Bastien se casse le doigt d'entrée. Il a donc fallu que j'y retourne. Pour être franc à la 80e j'en avais ma dose mais bon on a gagné (sourire). 

La mêlée, un vrai challenge

Je découvre, comme d'autres joueurs, la Fédérale 1 et en même temps la mêlée poussée illimitée (NDLR : en Fédérale 2, la poussée se fait sur 1, 50 mètres maximum). Premièrement, c'est vraiment très intéressant. On a la chance d'avoir un entraînement spécifique toutes les semaines ou tous les quinze jours avec l'aide de Mika (Tuugahala, spécialiste de la mêlée). Personnellement, j'apprends plein de choses. Il y a eu une grosse phase d'adaptation car c'est beaucoup de repères à prendre, beaucoup de sensations. On a une équipe qui peut être performante dans ce secteur et qui a été loin d'être ridicule jusque là. Il faut beaucoup travailler, répéter et ne pas lâcher. 

Solidarité

On a été très bien accueillis et intégrés par le groupe d'anciens Rennais. Il y a une quinzaine de recrues dans le groupe A élargi et sincèrement tout le monde semble s'y retrouver. C'est positif. 

Fibre bretonne

Je suis né en Bretagne et les valeurs de cette région me parlent énormément. Je me retrouve de suite dans ce qui est prôné par le club et le staff notamment par la voix de Kévin (Courties). Je n'ai jamais bougé d'ici et je ne me vois pas autre part. Je suis très fier de voir le rugby breton progresser et de faire partie de cette aventure. 

Trélissac, la réception d'un cador

C'est peut-être bien le match le plus important depuis le début de l'année. À domicile, contre un gros de la poule. Le SAT est deuxième, performant à l'extérieur comme on a pu le voir avec la victoire à Nantes et finaliste du Jean-Prat l'an dernier. Donc c'est une équipe plus qu'habituée aux gros combats, en place et qui sait ce qu'elle fait. Ils ne vont certainement pas venir pour nous laisser gagner. Nous, on est allé prendre un bon point à Rouen. Mais ce ne sera bénéfique que si on prend quatre points contre Trélissac. Il va falloir être propre en conquête, en mêlée et gagner la bataille du défi physique. Si devant on fait le travail, j'ai confiance parce que derrière, on a les qualités pour envoyer du jeu. 

Jean

  • Coup d'envoi 20h15
  • Stade Commandant Bougoin, 35000, Rennes
  • Match à suivre en direct sur Twitter : @RennesRugby
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