Les Rennais défient l’UCS au programme de la septième journée. Le duel sent la poudre et s’annonce capital dans la lutte pour le maintien. Le vainqueur obtiendra son premier succès de la saison et s’offrira un bol d’air bienvenu. Le REC et l’Union se connaissent pour s’être déjà affrontés en Fédérale 1. Si les coalisés charentais étaient montés plus tôt, les Bretons ont réduit l’écart. Kévin Courties considère pour autant que les coéquipiers d’Antunes ont encore un ‘’temps d’avance’’. Avant d’appuyer, ‘’ils connaissent déjà ce niveau et ont pu travailler, en amont, sur la structuration de leur club. Sur le jeu, ils ne se sont pas dénaturés. Leur conquête est déterminante, elle lance l’équipe et se montre huilée’’ explique-t-il. ‘’On connaît quelques joueurs notamment Lotawa (NDLR : Eneri Lotawa, trois-quarts centre ou ailier) qui est très dangereux. Ils utilisent plutôt à bon escient le jeu d’occupation, ont différents profils pour l’assumer. Si on veut gagner, il ne faut pas leur laisser la possibilité d’évoluer dans notre camp’’. Le décor est planté.
Kévin Courties ne cède jamais et s’il a pu savourer le titre, il s’est rapidement tourné vers la Nationale et les attendus. ‘’On se doit d’être dans l’adaptation stratégique pour rivaliser. Les grosses équipes qui mettent le tempo sont rarement mises en difficulté et leurs talents font la différence. Je trouve que le championnat n’est pas très ouvert, le jeu et sa production prennent très tardivement le pas sur l’occupation’’.
Dans ce format, le manager sportif noir et blanc souhaite aussi que sa formation représente plusieurs valeurs. ‘’Je veux pouvoir transmettre à mon collectif la générosité et l’abnégation mais aussi la capacité à anticiper, le fait qu’il faille se montrer malicieux et générer le temps d’avance’’. Il décrit ensuite sa volonté selon laquelle le joueur doit avant tout ‘’se livrer au projet collectif’’. Sur le début du championnat, il a pu retrouver cette générosité qu’il réclame. ‘’On est en place en défense, très généreux et ce malgré les scores. On doit être plus disciplinés pour que ce soit vraiment efficace’’. Avant d’étayer. ‘’Franchement, l’équipe se montre au niveau mais doit désormais mieux maîtriser les moments offensifs et réussir à mettre la pression avec le pied mais aussi en jouant’’. En accédant à cette division, le REC doit aussi résister malgré la vitesse qui s’accentue. Le coach breton abonde, ‘’la vitesse du jeu doit amener la précision dans ce que tu réalises’’.
Face à l’UCS, les Récistes doivent décrocher le succès, le premier dans l’histoire du club en Nationale. Il faudra respecter le projet et se livrer sans compter. Nul doute que le REC est prêt, Kévin Courties également.