

-par Jean
Premier acte accroché. Malgré l’enjeu d’une rencontre qui aurait pu voir le RCBA prendre ses distances avec la zone rouge (et le REC y débarquer), les deux formations ont proposé jeu et intensité. Plusieurs fois au cours du premier acte, les Rennais trouvent des failles dans la défense adverse en étirant un bloc compact. Mais des imprécisions empêchent le score de gonfler et ce sont d’ailleurs les visiteurs qui frappent les premiers. Sur l’unes des rares offensives de ses coéquipiers dans les 22 rennais, Cros, au soutien, résiste au retour défensif pour aplatir (0-7, 30e). Les Bretons réussissent à rétorquer rapidement et Dubois, sur le renvoi, récupère le ballon en contrant pour filer marquer. Vletter égalise. 7 partout à la 32e, 7 partout à la pause.
Romuald François frappe encore. S’il avait fallu attendre une demi-heure pour voir le score évoluer dans le premier acte, il n’en fut rien à la reprise. Dès la 42e minute, Romuald François, déjà auteur d’un essai la semaine passée, et décalé par Brignonen marque en coin (14-7). Trois minutes plus tard, son vis-à-vis, Darclanne lui répond. Plongeant également en coin pour permettre à sa formation de revenir à 14-12. Le jeu se fait ensuite plus haché, les mêlées se succédant et les deux formations ne trouvant pas de solutions au moment de conclure.
Bats et Béraud au finish. À la 73e minute, Bats permet à son équipe de prendre le score sur pénalité (14-15). Les Rennais désormais menés tentent le tout pour le tout et envahissent les 22 adverses. Ollion, à la baguette, mène ses coéquipiers. Platon est proche d’atteindre l’en-but après avoir cassé un plaquage, ce sera finalement Béraud, trouvé après une succession de passes, qui aplatit. 78e minute, essai validé et transformé par Vletter (21-15). Succès pour les Rennais qui peuvent souffler.
Décla'
Yann Moison : Sur le plan comptable, c’est une satisfaction. Au niveau du jeu ensuite, il y a eu des choses intéressantes. Par deux fois, les joueurs arrivent à breaker la ligne d’avantage sans réussir à marquer. C’est tout de même positif. Il faut maintenir cette volonté de construire, de porter le ballon. Et il faut également progresser sur les temps faibles, être capable de casser le rythme, de poser le ballon dans un angle. Ça on ne sait pas le faire. On finit donc avec le trouillomètre à zéro. C’est une victoire qui est logique, confirmons-la.