Demi d’ouverture pouvant évoluer au centre, Yvan Leroyer (bientôt 30 ans) arrive du Stade Métropolitain (fusion des clubs de l'ASVEL et Rillieux) où il a pu enchaîner en Fédérale 1. Il rejoint le rang des recrues mais n’est pas tout à fait un inconnu chez les Noir et Blanc.
Notamment passé par le rugby à treize à Villeurbanne, en Australie et en Angleterre, Leroyer (1,78 mètres ; 86 kilos) a également évolué chez les Espoirs du LOU qu’il avait rejoint à 19 ans en provenance de Rennes. Ancien membre de la REC académie, réciste de Minimes à Juniors, il revient dans l’un de ses premiers clubs (il avait démarré au SCO d’Angers). Tel un symbole.
La déclaration d'Yvan Leroyer
J’avais prévu de rentrer en Bretagne et j’ai eu l’occasion de discuter avec Kévin. Depuis mon passage au REC, le club a changé, s’est structuré, j’ai suivi tout ça. Sincèrement ce défi me convient, je vais avoir aussi l’opportunité d’entraîner les jeunes, ce que je voulais. Je suis plutôt un joueur de ballon, de mouvement avec un certain attrait pour les tâches défensives ; j’ai une préférence pour l’ouverture où j’ai été formé mais je peux aussi tout à fait évoluer au centre. Revenir au REC est une belle chose, il y a une certaine symbolique.
Le regard de Kévin Courties, manager
Il revient dans la région, on a pu discuter avec lui et les choses se sont goupillées ainsi, le recrutement d’Yvan est avant tout une opportunité. Sa venue a été discutée avec Jacob (Botica), il peut jouer dix, douze, c’est une véritable richesse pour le collectif d’avoir ces profils : Yvan a de fortes qualités sur l’aspect défensif et son arrivée offre plus de possibilités sur le plan stratégique. Alterner le jeu d’occupation, de mouvement, avoir de la rotation, accompagner Mathis Le Viavant (NDLR : espoir, demi d'ouverture ou arrière, lequel s'entraîne avec l'équipe fanion) dans son développement aussi.