D’abord, il faut essayer de comprendre la frénésie qui entoure ce club, l’ardeur positive qui flotte à Salles. Si nous faisons un bon arrière de deux ans, quasiment jour pour jour, l’USS attaquait alors une nouvelle saison en Fédérale 2. Deux montées consécutives plus tard, demi-finaliste en Fédérale 1, cette commune de 6000 habitants surfe sur la vague.
La Nationale 2 aurait pu les inquiéter mais le succès à Saint-Jean-de-Luz, en entrée, excusez du peu, a d’ores et déjà retiré les doutes potentiels sur la survie du promu, déjà visiblement taillé pour ce championnat harassant. Derrière l’ouvreur Thibault Urios, habitué aux joutes de la Fédérale 1 avec Graulhet et au Bassin d’Arcachon, nous retrouvons notamment le deuxième-ligne Théo Sentucq, qui a évolué en Nationale à Dax puis à l’UCS, différents joueurs ayant longuement évolué au RCBA et plusieurs anciens du club dans une équipe qui semble surtout ne pas vouloir renier son identité.
Discpline comme mot d'ordre
‘’Nous allons affronter un groupe en pleine confiance. Ce sera leur premier match à domicile en Nationale 2 et on va être très attendus. Nous sommes prévenu, ce sera un gros combat, au moins aussi dur qu’à Anglet’’ avance le demi de mêlée Quentin Dauvergne. Qui ne veut pas que le REC répète les mêmes erreurs qu’au Stade Saint-Jean. ‘’La discipline nous a coûté le match et à l’extérieur ce n’est pas possible d’être tant pénalisés. Nous devrons corriger cela à Salles’’. Le demi de mêlée attend aussi certaines réponses dans le jeu. ‘’Nous sommes encore en rodage. Défensivement, dans l’engagement et dans le fait de ne rien lâcher, il y a eu de belles choses, il faut encore monter le curseur. Surtout, je pense que nous avons les capacités pour tenir longuement le ballon. L’objectif sera évidemment de ramener la victoire même si ce sera un très gros défi’’.
Le REC a ouvert son compteur avec ce bonus défensif décroché chez les Angloys et à la vue des autres résultats, cela semble être déjà positif. Défaite de Niort à Langon, revers du RCBA sur ses terres, Saint-Jean-de-Luz qui flanche… La Nationale 2 promet densité et homogénéité. ‘’J’imaginais notre poule assez serrée et avec aucun match facile et le début de championnat va en ce sens’’ souffle Dauvergne, l’ancien de Massy. Face à Salles, il faudra contenir les assauts adverses pour prendre le dessus, se montrer disciplinés et surtout faire abstraction de l’atmosphère. Défi prometteur en somme face au challenge Sallois.
