Dans le collectif noir et blanc, plusieurs joueurs ont évolué à Narbonne. D’abord, il y a Pierre Algans, qui à la différence des autres a ensuite muté vers Aurillac en l’occurence avant d’atterrir en Bretagne. Sur la ligne de trois-quarts, Alexis François, a joué au RCN. Le Réciste y a d’ailleurs connu le niveau professionnel puis la relégation avant de revenir en terres bretonnes. Le plus audois du lot est évidemment Téo Gazin. Le troisième-ligne sera titulaire, et il risque d’avoir quelques frissons. Le Vinassanais a rapidement évolué à Narbonne après avoir commencé à l'école de rugby de la Clape.
Lui aussi, comme Pierre Algans et Alexis François, a connu l’équipe fanion avant d’arriver à Rennes mais à l’inverse d’Alexis, rien ne laissait penser que le rugby mènerait Téo jusqu’à la Bretagne. Désormais, il va défier son club formateur dans la peau du titulaire et du joueur qui s’est affranchi.
‘’Je vais avoir quelques frissons, c’est sûr et ça va être très spécial d’être en face. Déjà, c’est bizarre d’aller dans le vestiaire à gauche’’ explique le troisième-ligne. ‘’J’ai grandi dans ce club, en tant que joueur et en tant qu’homme et je trouve aussi que c’est une belle revanche d’affronter Narbonne car on n’a pas eu vraiment confiance en moi’’. Face au RCN, il retrouvera plusieurs amis avec l’ambition d’obtenir l’ascendant sur cette équipe qu’il a tant supporté. ‘’Le REC doit se donner les moyens sur cette confrontation. Je veux évidemment gagner là-bas’’.
Défi sur la vitesse
Narbonne n’est pas suffisamment régulière en ce début de championnat mais a montré de nombreuses qualités sur le jeu. Téo abonde, ‘’sans être le pack le plus gaillard, les Narbonnais sont vraiment en place, ils ont notamment mis trois essais sur maul à Bourg-en-Bresse. L’équipe est joueuse, notamment dans le désordre et on se doit d’être cohérent pour résister et rivaliser. Ne pas leur laisser ces situations dont ils pourraient profiter pour accélérer’’.
Le REC se déplace avec l’envie, celle d’encore accrocher les bastions historiques comme cela avait été le cas à Albi. L’équipe bretonne n’est clairement pas favorite mais s’est souvent montrée à son avantage en portant ce dossard, celui du trublion. Narbonne, nouveau défi pour le REC et Téo Gazin donc.