Objectif lutte des tranchées. L’UCS ne s’en est pas caché et la lecture de la composition d’équipe affichait les ambitions des coalisés charentais. Attaquer frontalement les Noir et Blanc et avancer dans l’axe. Il ne faut pas réduire l’UCS a une formation de golgoths car plusieurs profils joueurs évoluent dans ses rangs tel Pageneau, Lotawa et Antunes, pour ne citer qu’eux, mais c’est dans ces secteurs surtout que les visiteurs ont voulu prendre l’ascendant. Face au pack adverse, lourd et valeureux, le REC a résisté et rivalisé.
Au centre, zone à défendre. Il faut mettre en avant la volonté du REC, rassemblé autour du triptyque, lutte, précision, volonté. Sans céder, les Noir et Blanc, qui menaient 11-3 quand la mi-temps fut sifflée, ont bataillé. Au centre du jeu, dans la bataille, Ryan Dubois et Alexis François se sont notamment montrés démentiels.
Suspens. Le REC mène donc 11-3 quand le second acte débute. Sans se livrer, les Récistes tiennent leurs positions. 60e, jeu au pied classique pour faire reculer le rideau adverse. Antunes en mode feu-follet, déborde la défense et envoie Pageneau dans l’en-but. Sur pénalité, l’arrière se montre ensuite précis. Son équipe mène désormais au score. Les Bretons doivent cavaler après le score.
Leroyer, très ‘’clutch’’. Au basket, être clutch player signifie que le joueur est décisif dans les moments à enjeux. Face à l’UCS, Yvan Leroyer se montre à son avantage. À la 75e, dans un silence glaçant, il passe la pénalité de la gagne. Les Bretons dans un ultime maul, en suivant, jouent à cache ballon. Avant l’allégresse Le REC décroche son premier succès à ce niveau.