

En 2010, alors que Soyaux-Angoulême rêve de retour dans les hautes sphères du rugby hexagonal (où son ancêtre le SCA a évolué de 1938 à 1972), le club parie sur plusieurs joueurs de gros calibre. Parmi eux, Morne Vletter débarque directement de Durban et atterrit en Fédérale 3. L'ouvreur s'impose rapidement comme le sniper de Chanzy. Capable de buter de n'importe où entre la ligne adverse et la ligne médiane, celui qui peut également évoluer à l'arrière, participe activement à la montée du club en Fédérale 2.
Cette année là, il affronte même le REC et rafle, aux côtés de ses coéquipiers et notamment de Victor Paquet, le titre de champion de France. Avec les Charentais, il découvre ensuite la Fédérale 1 et y totalise une vingtaine d'apparitions (sept titularisations) pour la saison 2014/2015. Si en Afrique du Sud, il évoluait avec Durbunville à un niveau équivalent à la F1, il s'adapte rapidement au format français. Après cinq ans en terre angoumoisine, il se dirige vers l'ambitieux projet de Limoges. Pendant une saison, il fait le bonheur des pensionnaires de Beaublanc en réalisant de solides prestations. Ses 155 points marqués en douze titularisations ne laissent pas indifférents les observateurs du championnat et il rejoint finalement Strasbourg. ''J'y ai de très bons souvenirs. On avait un bon groupe. Cette année, en Fédérale 1 Élite, on a mal commencé le championnat avant de bien finir''. Après deux saisons en Alsace (23 matchs), il décide de signer au REC, à 31 ans, et va découvrir un quatrième club français. ''J'ai eu un très bon feeling quand j'ai visité le club après avoir été en contact avec Yann Moison. Le REC a réalisé une grande saison et le club va découvrir la Fédérale 1, c'est un bon projet. En plus, je ne connais pas du tout cette ville et cette région''.
Morne Vletter vient donc renforcer l'effectif noir et blanc et sera présent à la reprise des entraînements. ''Je suis vraiment excité, j'ai envie de démarrer cette nouvelle aventure et j'espère qu'on va vivre une belle saison dans une très grosse poule'' explique-t-il. Bienvenue à lui.
Jean