On a répété fréquemment que l’histoire se joue, que le roman réciste écrit ses pages à l’encre brillante. Tout cela est vrai évidemment, jamais le REC n’était allé aussi haut et en avançant patiemment, il s’est offert sa place dans l’ultime carré.
Ultime carré hautement convoité, le fait d’y être avec son billet offrant l’opportunité du fameux duel décisif pour la montée. Il se jouera à Périgueux mais l’aller représente multiples objectifs. Jouer en Bretagne, à Rennes d’abord, cela a du sens. Faire en sorte ensuite d’être encore en lice avant le déplacement. Gagner ou réduire l’écart pour s’avancer à Francis-Rongiéras dans la posture du possible.
Richard Hill, Louis Dubois et Périgueux n’ont pas fait dans le tabou, comme Niort notamment, le CAPD a affiché et assumé ses ambitions pour la montée. Avant Hill peut-être déjà, le club se structurait avec l’ambition d’être à nouveau en haut sur l’affiche, où Périgueux et son club ont souvent figuré. Rennes n’était pas attendu à ce tour, les observateurs n’ont clairement pas misé leur PEL sur la qualification d’Hickes et la Bretagne et déjouer les pronostics ne fait qu’accentuer la dimension romanesque dans cette aventure.
Sur le jeu, dans cette confrontation, il faudra contrer le pragmatisme adverse, la capacité du CAPD, dans le sillage du précis Tallet à scorer sur ses moments, contrer le pack costaud avec Vialle et Konaté en leaders, s’assurer que les extérieurs sont gardés car les capacités au contre du fief dordognot sont redoutables. Ouchène le virevoltant ou encore Cavalière se montreront très dangereux si les portes s’ouvrent et le REC sait qu’il doit se rassurer avec sa défense, ne pas se consommer et lutter avec le supplément d’âme.
Il ne faut plus compter, jouer tous les ballons, s’aventurer sur les duels, défendre le Noir et Blanc, savourer aussi car les play-offs ne se jouent pas fréquemment, tels enjeux non plus et qu’écrire la fameuse histoire du club dans lequel on se trouve relève souvent du luxe. Travail, patience, l’aventure se poursuit.