Rennes continue sa découverte et visite ces lieux qui ont marqué l’histoire du rugby hexagonal. Après le bonus défensif ramené d’Albi, le REC se déplace à Tarbes et le tableau est encore différent. Sans strass. La cité tarbaise est reconnue pour son club et sa capacité à avoir transformer son antre, Maurice-Trélut, en zone à défendre.
Le TPR s’est logiquement affirmé en Nationale et s’est souvent montré à son avantage face aux gros, lesquels fructifient rarement comptablement leurs déplacements dans les Pyrénées. La saison passée, dans son stade, Tarbes a notamment battu Valence-Romans, Albi, Aubenas, ou encore Chambéry et Bourgoin. Épais.
Quand il est question d’histoire à Tarbes, il y a évidemment quelques lignes qui mentionnent Carlos Muzzio. Il y a dix ans, Pierre-Henry Broncan le recrutait, Carlos évoluait alors à Vannes, atterrissait à Tarbes, avant le Stade Montois. Et son retour à Maurice-Trélut s’annonce chargé en émotion tant le pilier gauche a apprécié son passage, lequel l’a lancé vers le rugby professionnel, qu’il ne connaissait pas tout à fait encore.
Il semble désormais peu étonnant que Carlos ait apprécié ses moments à Tarbes tant les valeurs rugbystiques entre le joueur et ce club semblent similaires. Rudesse et labeur. Le REC se déplace avec envie et sait ce qui l’attend. Il doit évoluer avec le fameux supplément d’âme pour mettre en défaut les Tarbais. Qui joueront aussi dans le sillage d’Anthony Fuertes, la recrue dijonnaise, et ne se cantonneront pas qu’au combat entre les lignes.
Tarbes-Rennes pour clôturer le bloc et tenter d’accrocher ce premier succès, le programme est chargé mais les Bretons, qui peuvent notamment compter sur le retour d'Ortega, commencent à connaître la chanson. Il faudra lutter. Face aux Pyrénées.