Formation : la colonne vertébrale du REC rugby
12 espoirs intègrent le groupe de travail ! Concrètement, ces joueurs vont partager l’entraînement de l’équipe 1 en début de semaine, les lundis et mardis. Les plus performants continueront jusqu’au jeudi. Et certains pourront même figurer sur la feuille de match du week-end.
« Nous allons procéder un peu à l’image d’un entonnoir au fur et à mesure de la semaine, explique Kévin Courties, manager sportif. L’idée est de stimuler les joueurs : les espoirs sont poussés par le challenge de rejoindre l’équipe 1 et les joueurs de l’équipe 1 ne s’endorment pas sur leurs lauriers. Et quand les espoirs retournent dans leur équipe, ils transmettent ce qu’ils ont appris. Cela bouscule les hiérarchies et crée une véritable émulation. »
L’occasion de faire le point sur la formation au sein du club. « Notre club est attractif : l’année dernière, nous avions 34 joueurs en double licence répartis sur 17 clubs. Des joueurs de l’extérieur choisissent de venir chez nous parce qu’ils savent qu’ils seront bien formés. Des jeunes formés chez nous partent dans des clubs pros. Nous avons toujours fait de la formation notre colonne vertébrale. Elle est primordiale. D’ailleurs, quand la formation se tient bien, le club est d’aplomb ! »
Les choses se sont ainsi accélérées depuis un an et demi. « Nous formions pour la Fédérale 2. Nous avons reposé toutes les bases. Aujourd’hui, nous voulons accélérer, passer à la vitesse supérieure, former pour la Nationale. »
Et comment le manager voit-il ces nouveaux éléments ? Pour Ronan Hellec (2003), talonneur, arrivé de Grandchamp, il est qualifié d’« ultra généreux sur le terrain ». Éloi Gentil (2005), talonneur, pour qui il a entraîné sa mère et sa sœur… « est un gamin du rugby rennais. Il a un grand chantier devant lui, mais il doit apprendre la patience ! ». Ewann Puarai (2003), pilier et talonneur, quant à lui, est vu comme « encore inconscient du potentiel qu’il a à révéler ! Quand il en aura pris conscience, et s’il arrive à rester humble, il va exploser ! » Ethan Pangui (2004), 3ème ligne : « j’ai joué avec son père. C’est un gamin très réservé, il est arrivé au club sur la pointe des pieds… mais s’il sait écouter tous les conseils, son potentiel est incroyable ! ». Lucas Dufourcq (2002, troisième ligne), lui, est en pleine construction de son double projet. Il est en master sur Rennes et réussit à se donner une charge d'entraînement très conséquente. « Joueur besogneux, il sait se livrer pour le collectif. Il est généreux. Son chantier prioritaire est de gagner en justesse dans sa lecture de jeu ». Le frère d’Antoine, Justin Lechat (2005), 3ème ligne, rejoint, lui aussi, le groupe de travail. « La famille Lechat, on ne la présente plus ! Il a eu jeune une rupture du ligament croisé, mais il a su revenir. Ses qualités sportives sont très fortes ». Jaouen Marzin, demi d’ouverture et Erwan Marzin, demi de mêlée (2004) seront également présents : « J’ai commencé la formation avec leur père, ils ont besoin de bousculer leurs cadres. S’ils l’acceptent, ils auront un vrai leadership à proposer ! »
Dans la famille Leroux… je demande Arthur (2006), centre. « Encore une famille que l’on ne présente plus ! Son père, Jean-Phil est une figure du club, sa mère, Sophie, aussi ! Arthur est un passionné, très engagé, un peu dans sa bulle, et qui n’a pas encore pris totalement conscience de tout son potentiel. » Étienne Bouldoire (2004), centre, est qualifié de « poète incompris » ! « Élégant à voir jouer, il possède une forte intelligence de jeu, a une vraie vision, une capacité à s’engager, même s’il doit s’affirmer. » Hugo Jan (2004), ailier/arrière, vient, lui, de Bruz. « Il a des qualités de jeu aérien, il faut qu’il exprime son potentiel. »
Et pour finir, encore une grande famille du Club, représentée par Malo N’Gassa (2006), ailier, ayant des qualités athlétiques indéniables, mais qui doit être patient. » Entre Maélig (Stade Rennais Rugby), Gaétan (au RCV), Timothée, « le meilleur défenseur de la place de Rennes ! », voilà une famille où tous les membres respirent rugby. « Patrice, le père, est le médecin du club. Et j’ai entraîné leur mère Rozenn, qui est toujours autant investie bénévolement au Stade Rennais Rugby. » Et même en tant que speakeuse remplie de verve joyeuse pendant les matchs !
D’autre part, Marius Vasquez et Gaëtan Marcerou, deux juniors de la SKOL, ont également été invités à partager une partie de la préparation de l’équipe 1, les temps sans intensité.
L’équipe espoirs, avec ce dispositif, va encore pouvoir se renforcer : « Nous avons de très forts potentiels, qui auraient pu jouer la partie haute de la Fédérale 2. C’est une grande fierté. » Car tout ce travail de formation, organisé dès l’école, porte ses fruits : « C’est un travail de longue haleine, une dynamique à optimiser. Les jeunes ont ainsi une forte identification au club ».
L’occasion, encore une fois, de souligner le travail remarquable des encadrants, des éducateurs et des bénévoles tout au long du parcours de ces Espoirs !