Ses débuts au rugby à Romans
Je suis né dans une ville où il n’y avait que le rugby (rires), tu ne pouvais pas faire autrement et dans ma famille on y jouait déjà. J’habitais dans les quartiers bas de la ville et c’est le fils du charcutier qui m’amenait au rugby à l’USRP toutes les semaines. J’ai commencé à six ans et j’ai joué à Romans jusqu’à mes débuts en senior en Nationale B2 et puis je suis allé aux Antilles.
Sa rencontre avec Anne et la Bretagne
Je m’étais engagé dans l’armée en tant que volontaire service long et c’est aux Antilles que j’ai rencontré ma femme, bretonne et crozonnaise qui habitait à Rennes. Là-bas, j’ai continué le rugby lors des tournois régionaux avec l’armée et puis quand je suis venu vivre à Rennes, mon premier contact avec le rugby fut Le Rheu. Le coiffeur que j’avais encensait le club, lequel jouait alors en troisième division et puis il m’a fait rencontré Monsieur Lebas. L’histoire a commencé comme cela et j’ai joué dix ans au Rheu surtout troisième-ligne, sept ou huit.
Le REC
Je connaissais le REC pour avoir joué quelques derbys mais le lien s’est fait avec mon fils, Corentin, qui avait commencé à Melesse et qui est arrivé au REC quand il y avait l’entente entre les clubs. Les souvenirs sont très nombreux, nous n’avons jamais oublié l’accueil et l’engouement. Nous avions mis énormément de choses en place avec les gens qui encadraient l’école de rugby à l'époque. C’était du bénévolat mais tu n’étais jamais seul. Je suis un vrai supporter Noir et Blanc, même si les matchs face au Rheu furent assez difficiles. Quand c’était à Beuffru, j’étais pour Le Rheu et à Rennes pour le REC mais je n’étais jamais vraiment satisfait (rires).
Dans la même poule que le REC, Valence-Romans
Voir le damier à Rennes ! À travers le partenariat, je vis quelque chose dont j'ai toujours rêvé, mon club formateur face au REC (l'USRP est désormais en ''entente'' avec Valence).
‘’Du Sud à l’Ouest’’
Dans notre restaurant, on a associé nos deux identités. La Bretagne, Crozon et Romans, ma bourgade. Nous avons associé le caramel au beurre salé et l’huile d’olive, les spécialités du Dauphiné, les ravioles, la caillette, le safran, la charcuterie de la montagne. La diversité gastronomique est notre credo, ça fait plus de sept ans qu’on est ouverts à Betton.
Être sponsor
Le partenariat via le restaurant, c’est l’opportunité de rendre au REC ce qu’il nous a apporté, notamment à mon fils. Soutenir relève d’une forme de logique, on sait aussi que l’aspect financier, c’est le nerf de la guerre désormais.