Nous avions laissé Lucas Ollion découvrant Kurow, sur l’île du Sud, déterminé à être sélectionné avec les meilleurs joueurs de la région. Véritablement dominant avec son club, l’arrière a atteint son objectif et s’amuse pleinement en Nouvelle-Zélande.
Nous avons basculé sur la phase suivante de la saison. Je suis avec North Otoga, sélectionné avec les meilleurs joueurs de la région, pour le championnat qui rassemble toutes les provinces du pays, le Heartland Championship. L’équipe a huit matchs à faire et nous avons bien débuté avec deux larges succès. Je suis vraiment content, je joue arrière et je n’avais pas autant marqué depuis les poussins contre Grandchamp et Elven, j’en suis à quatre essais en deux matchs (rires).
Sur le jeu, je ressens vraiment la différence de niveau avec le rugby que j’ai rapidement connu à Kurow. Je ne vois que des joueurs de bon niveau avec quelques ovnis, tu te questionnes presque sur ce qu’ils font dans ce championnat, notamment chez les avants. Quand j’en discute avec les autres Français, nous pensons que c’est équivalent au haut de tableau de la Fédérale 1 voire de la Nationale 2.
La mêlée et la touche servent seulement de phases de lancement tandis que la tactique est vraiment moins présente qu’en France. Les arbitres font en sorte que ce joue au maximum. Je m’amuse vraiment tout en étant dans du rugby sérieux et c’est appréciable. J’apprécie aussi les Hakas avant les matchs, les chants maoris et fidjiens…
Quand je ne suis pas au rugby, je travaille dans un bar-restaurant de la ville en tant que serveur. Sinon, je fais régulièrement de la musculation et j’essaie de beaucoup m’entraîner, notamment au but car j’ai cette responsabilité à gérer avec North Otago. J’ai aussi eu l’occasion de visiter le pays. Récemment, j'ai pu découvrir le lac Tekapo.