Présentation d'Alexandre Wojcik, néo-Réciste avant Orléans

Présente-toi en quelques mots. Qu'est-ce qui te caractérise, sur le terrain et en dehors ?

Je viens d’un petit village à coté de Montpellier. Je suis à Rennes dans le cadre de mes études en école d'ingénieur dans la chimie. Sur le terrain, cependant, je n'ai rien d’un ingénieur ; je ne suis pas trop un joueur de ballon, j’aime le combat dans les rucks, en défense, avec de l’agressivité car c’est quand même un sport de combat et j’ai toujours joué à des postes clés dans ce secteur. Si tu mets pas le casque, les 3/4 n'ont pas de ballons et s'ils n'ont pas de ballons c’est dur de mettre des points

Quel est ton parcours rugbystique ?

J’ai commencé le rugby à l’âge de 9 ans dans un club à côté de Montpellier, à Jacou. J’ai fait tous les niveaux de l’école de rugby et je suis parti une première fois à Rennes, en 2013, pour les études. J’ai d'abord commencé par jouer à la fac puis l'entraîneur de l'université m’a proposé d'aller jouer au Rheu. Néanmoins, je me suis blessé puis je suis arrivé trop tard pour avoir la licence pour jouer en Fédérale 3. Par conséquent, j’ai arrêté en décembre, je n’ai donc jamais porté le maillot du Rheu, c’est important de le préciser. L’année suivante, je suis retourné à Montpellier où j’ai pu réaliser mon rêve de gosse : jouer en équipe première à Jacou, mon club formateur. J’ai commencé une nouvelle aventure avec le REC depuis cette année. Comme petite anecdote, j’ai perdu 2 années d’affilé en demi finale Juniors Balandrade, aux tirs au but, donc je ne porte pas les phases finales dans mon coeur.

Comment es-tu arrivé au REC ?

J’ai connu le REC en 2014 lors de ma première année à Rennes. En fait j’avais une soirée avec mon école au Baron (aujourd’hui le Gatsby) mais je me suis fait refoulé parce que je n'avais pas de pièce d’identité. Je suis donc allé, tout seul, dans le premier bar que j’ai croisé et c’était le Shamrock (NDLR : partenaire du REC Rugby). A l’intérieur, j’ai pris une bière et cinq minutes plus tard quelqu'un m’a demandé si je faisais du rugby ; il m’a invité à venir avec lui et ses potes et c’était donc des mecs du REC, qui ne sont plus au club aujourd'hui. J’ai passé une excellente soirée avec eux. Après je suis retourné à Montpellier pendant un an, un retour imprévu, mais je savais déjà qu’à mon retour j’irai jouer au REC.  

Quels sont tes objectifs ?  

En arrivant je n'avais pas d’objectif précis. Je voulais juste jouer au rugby, ce fut le première fois que je jouais ailleurs que dans mon club formateur. C’était un choc au début parce que à Jacou, j’étais un des plus anciens, je connaissais tout le monde, des joueurs aux dirigeants jusqu'aux bénévoles. Toutefois, je me suis assez vite adapté, j’ai rapidement été capitaine en B ce qui m’a aidé à m’intégrer même si c’est un peu dur d’avoir ce rôle quand t’es nouveau. J'ai pris ça comme une marque de confiance, puis j’ai retrouvé l’esprit convivial qu’il y avait dans mon club. Maintenant j’ai fait quelques matchs en première et l’objectif est bien sûr le maintien, je pense qu’on est sur une bonne dynamique. Depuis la reprise de janvier, on travaille bien à l’entraînement avec beaucoup de plaquages et ça se ressent en match, on est pas passé loin à Tours où on aurait mérité de ramener quelque chose. Heureusement, on a été récompensé contre Chartres. Maintenant il faut rester sur cette lancée et être intraitable à domicile. Tout le monde dans le groupe a cet objectif commun donc je pense qu’on va le faire, j’en suis sûr même.

Quel est ton avis sur Orléans, adversaire du week-end ?

En B, je me souviens que l'on avait pris 15 points en dix minutes. Puis, on avait bien dominé la suite du match pour une courte défaite. En première, il y avait un score lourd à la fin mais ça ne reflétait pas le match. Ce week-end, on n'a pas le choix, la victoire est obligatoire.

Un dernier mot ?

Mais non, mais non le REC n’est pas mort ! Mais non, mais non le REC n’est pas mort !