Gros échec. Face à Langon, le REC avait l’occasion d’accrocher le podium, logiquement ambitieux, les Récistent loupent cependant leur premier acte. Sur les opportunités adverses, ils font plusieurs fautes et Bertrand, le buteur local, se montre adroit. Rapidement, son équipe est aux commandes et il creuse l’écart. Sur leurs occasions, les Bretons n’arrivent pas à franchir et rendent le ballon. Quand l’arbitre siffle la mi-temps, ils sont menés 12-3. Ils cèdent encore au retour au jeu, 15-3 puis 22-3.
Il est clair que Langon ne propose pas du volume outre-mesure mais Jimenez et ses coéquipiers sont efficaces, assurent leurs lancements et sont patients. Ils rendent leur exploit possible et si Wenger marque, récompensant sa prestation et les vélléités offensives que montrent Salvai, Dréan ou encore Botica qui poussaient pour scorer, Langon rétorque sur pénalité et valide son succès (25-10).
Revers logique évoqué dans le titre tant le Stade Langonnais a joué son rugby, au rugby, avec ses tripes et dominé le REC, lequel doit retourner au travail car ce succès adverse n’écarte pas ses ambitions. Il faut reprendre la marche avant.