Le REC plonge dans l’eau bouillante, la Nationale, qui ne lui était pas vraiment promise il y a quelques mois. Travail et opportunités ont lancé la formation réciste vers ce championnat où le professionnalisme et la structuration règnent. Quoi qu’il en soit, le saut sera sensationnel et il ne ressemblera pas aux formules que le REC a connues. On peut y voir un clin d’œil de l’histoire.
En ouverture, les Noir et Blanc vont défier Suresnes, très probablement le club que le REC connaît le plus dans la division. Époque Fédérale 2 déjà, en Fédérale 1 ensuite. Quand les formations ont commencé à se défier, le RCS avait un temps d’avance, et jouait déjà le haut du tableau mais les Bretons opposaient leur abnégation, comme à l’époque où Raphaël Laval avait franchi les lignes, à toute allure, pour scorer et éviter la défaite noire et blanche.
Retrouvailles entre le REC et le RCS
En Fédérale 1 ensuite, elles se sont à nouveau affrontées et le REC a pu prouver qu’il avait quelque peu réussi à réduire l’écart entre les troupes, avant que les hommes du Mont Valérien ne prennent l’aspiration vers la Nationale. Les bataillons doivent désormais se lancer vers les cols.
Rennais comme Suresnois ont activement travaillé pendant l’intersaison pour différentes raisons. Les Bretons sont promus et avancent avec le statut du nouveau, la nouvelle tête, laquelle détonne, doit faire sa place et sent la pression qui lui tenaille le ventre.
Suresnes, quant à elle, a renouvelé son staff, son effectif dans les largeurs et annoncé ses hautes ambitions. Dans cette poule très corsée, oser employer le mot ‘’play-offs’’ démontre l’appétit. Auradou, notamment passé au Stade Montois, est arrivé avec plusieurs joueurs qu’il a entraîné dans leurs bagages. Dans ce duel, il faut donc prouver, au REC comme à Suresnes, et engranger la confiance, tant sur le jeu que dans les attitudes.
Il est aussi question d’identité car les Bretons arrivent en Nationale avec l’ambition d’assumer et représenter leurs valeurs, la lutte en avançant, l’abnégation encore, l’Hermine à défendre. Le premier succès de l’histoire du REC en Fédérale 1 avait été décroché à Suresnes. Le chapitre Nationale s’ouvre désormais. Avec le même incipit ?