-par Jean
Alexandre Fau, talonneur
''En 2018, avec Limoges, on avait affronté Provence Rugby en quarts de finale. C’est un souvenir génial avec une vraie bande de copains. Pour restituer le contexte, on les avait affrontés la saison précédente dans deux confrontations qui s’étaient soldées par deux défaites dont une de cinquante points où on s’était vraiment fait dépouiller. Le quart de finale, donc, se joue en terrain neutre. On arrive comme des morts de faim, agressifs. Notre buteur passe une pénalité qui nous permet de prendre l’avantage à six/sept minutes de la fin et on tient nos positions, à défendre dans les 22, dans les derniers instants. C’était magique de gagner ainsi face aux favoris ; personne ne nous voyait passer''.
Martin Bertrand, troisième-ligne
''Si je devais choisir un seul souvenir en play-offs, ce serait le match de montée en Fédérale 1, avec Rennes contre Orsay. Cette double confrontation qui mène à la montée, c’était l’objectif de toute la saison. On gagne de peu à l’aller après une semaine de préparation sérieuse et on s’impose, au retour, au terme d’un match quasiment parfait, même en étant à quatorze une partie de la rencontre (NDLR : après un carton rouge juste avant la pause). Ce succès et cette montée ont récompensé tout le travail d’un club, du staff, des bénévoles et des joueurs. Ce match était particulier ; il y avait du monde et surtout une pression supplémentaire en lien avec l’objectif. Les play-offs sont particulièrement attendus car cela ne se présente pas régulièrement, c’est donc du plaisir et du bonus''.
Victor Paquet, talonneur
''À Angoulême (NDLR : où il a évolué de 2013 à 2018), on a vraiment vécu de belles choses. Il y a notamment ce match contre Nevers, lors de nos premiers play-offs de Fédérale 1 : quand on entre sur le terrain pour l’échauffement, le stade était plein à craquer, on n’avait jamais vu Chanzy ainsi. Quand le projet avait débuté en Fédérale 2, il y avait 300 personnes au stade. Face à l’USON, c’était vraiment quelque chose de particulier malgré la défaite de cinq points.
Il y a aussi eu la montée en PRO D2, même si j’étais 24e sur la feuille de match. L’envahissement du terrain : la folie. La finale de Fédérale 2 à Marmande contre Graulhet, c’était également magnifique. Mais j’ai envie de dire que toutes les phases finales sont belles. C’est l’aboutissement d’une saison. Quand tu arrives à ce moment de la compétition, il y a tellement de facteurs qui font que ton émotion est décuplée. C’est vraiment particulier''.